Les Jacob – ‘s Kelvers : 500 ans d’histoire

Tous les Jacob d’Offendorf sont les descendants de Georges Jacob originaire d’Eckwersheim qui se maria et s’établit à Offendorf en 1597. Grâce aux registres paroissiaux puis aux registres d’état civil nous pouvons établir toute la descendance. Grâce à d’autres sources nous pouvons aussi mieux comprendre la vie de nos ancêtres dans un contexte historique difficile en Alsace. Voyons au fil des siècles quelques épisodes qui ont marqué la famille Jacob mais qui sont comparables à toutes les familles.

 

 

D’Eckwersheim à Offendorf à la fin du 16ème siècle

 

‘s gross Jockels

La famille Jacob est présente à Offendorf depuis le mariage de Georges Jacob avec Barbara Dolck en première noce à Offendorf en 1597 puis avec Catherine Heintz en seconde noce en 1622. Dans les registres paroissiaux on trouve Georges Jacob sous la forme Jörgen Jacob, ou Gross Jacob et même Gross Jockel (grand Jacob). Il était sans doute de grande taille ! Son fils Jean est appelé Jörgen Jacobs Hans (Jean de Georges Jacob) ou Gross Jockels Hans (Jean du grand Jacob). A cette époque on peut donc penser que le Hoftnàme des Jacob à Offendorf était ‘s Jockels ou ‘s gross Jockels.

 

Mariage de Jörg Jacob avec Barbara Dolck en 1597 : Den 13. Septembris wurde offentlich eingesegnet Jörg Jacob Jacobs Jörgenen verlassen Son von Eckwersheim mit sampt Barbara des Hans Dolcken Dochter alhier. Traduction : le 13 septembre furent bénis publiquement Georges Jacob fils de Georges Jacob d’Eckwersheim et Barbara fille de Jean Dolck d’ici.

 

Jäcklins Marx notre ancêtre Jacob ?

Georges Jacob était originaire d’Eckwersheim, fils de Georges Jacob, comme cela est écrit dans son acte de mariage mais ni la date de naissance ni l’âge ne sont jamais précisés à cette époque. Dans les registres paroissiaux d’Eckwersheim (qui démarrent en 1568) on trouve fin 16ème siècle quatre Georges Jacob. Par déduction et recoupement de divers actes, nous trouvons un Georges Jacob qui pourrait être son père et dont le surnom est Jäcklins Jörg. Lui même était le fils de Marc Jacob (Marx Jacob dit Jäcklins Marx) né vers 1525.

La prévôté d’Offendorf faisait partie du bailliage de Lichtenau. En 1570 la prévôté d’Offendorf composée des villages d’Offendorf, Herrlisheim, Rohrwiller, Drusenheim et Oberhoffen, passe du Comte de Bitche-Zweibrücken (catholique) au Comte de Hanau-Lichtenberg (protestant). La religion protestantes est introduite à Offendorf.

 

 

Le 17ème, siècle des catastrophes

 

Contexte historique

Le siècle commence très mal. En 1608 une crue du Rhin inonde entièrement Offendorf. En 1609, 51 personnes y meurent de la peste. La guerre de 30 ans (1618 à 1648) provoqua des évènements terribles. En 1622 Offendorf et Herrlisheim sont pillés et incendiés par les troupes de Mansfeld. Les habitants se réfugient sur des îles du Rhin et dans les localités outre Rhin. Le taux de mortalité est très important. A partir de 1632 les troupes suédoises saccagent de nouveau nos villages, les habitants sont encore contraints de fuir. Les corvées de ravitaillement des troupes, les conditions de vie et les maladies provoquent un nombre énorme de décès, sans compter les exactions commises par les soldats. La région est complètement ravagée et vidée d’un grand nombre d’habitants. La paix revient enfin en 1648 et l’Alsace devient française.

De nouvelles inondations ravagent les récoltes en 1651 puis en 1652 et encore en 1673.

En 1674 lors de la guerre de Turenne, les troupes passent de nouveau par nos villages. Les habitants se réfugient sur les îles du Rhin, dans la Guthlach et dans les villages outre Rhin.

 

La famille Jacob parvient à survivre

En cette terrible année 1622, Catherine Dolck la première épouse de Gross Jockel (Georges Jacob) meurt à environ 45 ans ainsi que leur fille Catherine âgée de 24 ans. Georges meurt en 1625 à 53 ans.

Sur leurs 7 enfants seulement 3 atteignent l’âge adulte. Le deuxième fils de Georges Jacob (?-1625) s’appelait aussi Georges Jacob (1609-1686). Il se maria en première noce avec Catherine Lauffer et ils n’eurent pas d’enfant. Georges se remaria à 61 ans avec Anne Lies en 1671 et 7 enfants également naîtront de cette union malgré son âge (entre 61 et 74 ans). Les conditions de la naissance de leur premier enfant Georges sont précisées par le pasteur d’Offendorf dans le registre paroissial des baptêmes : Georges enfant adultérin né en 1666, donc 5 ans avant le décès de la première épouse et le remariage.

 

Mariage de Jörg Jacob avec Anne Lies en 1671 : Jörgen Jacob Witiber ging zur Kirche mit Anna Jacob Ließes des Kühehirts ehliche Dochter sambt dem Knäblein mitten eingestellt das sie vor 5 Jahre in Unzucht miteinander erzeügt bei Lebzeit seiner Fraues. Den 24. Juni, Festo Johanni Baptistae. Traduction : Georges Jacob, veuf, vint à l’église avec Anne la fille légitime de Jacques Lies le vacher, avec entre eux le petit garçon qu’ils ont eu illégitimement ensemble il y a 5 ans, quand sa femme vivait encore. Le 24 juin fête de Jean-Baptiste.

 

Pendant les années difficiles de la guerre de trente ans, un riche propriétaire nommé Jean Paul Reichart, secrétaire à La Monnaie à Strasbourg, qui habitait 1, rue du Bouclier à Strasbourg, profite du dénuement des habitants pour leur acheter des terres à moindre frais. C’est ainsi que Georges Jacob lui céda un champ d’un demi arpent situé im Räderer Feld pour 3 Livres en 1640 puis un autre d’un arpent entier situé également im Räderer Feld pour 10 Livres en 1643. Ils s’échangent aussi deux parcelles en 1643 : celle appartenant à Jacob de deux tiers d’arpent située im Räderer Feld et donnant sur la Neubach (Le Landgraben), celle appartenant à Reichart d’un arpent située im Mittelfeld. Toutes les terres ainsi achetés à des personnes d’Offendorf ou d’Herrlisheim formeront un vaste domaine appelé plus tard le Pfeilhof quand il appartiendra à Wolgang Pfeil entre 1678 et 1711.

Extrait du contrat de vente d’un champ de Georges Jacob à Jean Paul Reichart le 10 juillet 1640.

 

Sur la liste des jeunes gens d’Offendorf aptes à porter des armes établie en 1662, ne figure pas de Jacob. En effet il n’y a pas de fils Jacob âgé d’environ 20 ans en 1662. Georges Jacob (le père) est présent sur la liste des habitants d’Offendorf établie en 1669. Cette même année 1669 il possède 15 arpents de terre. En 1674 il cultive 11,5 arpents de terre.

La Révocation de l’Edit de Nantes en 1685 interdit la pratique de la religion protestante. En 1687 la population d’Offendorf est convertie massivement de force au catholicisme.

 

 

Le 18ème siècle

 

Georges Jacob (1666-?) se maria avec Marie Vix en 1692. Il exerce le métier de batelier, activité déjà présente à Offendorf au 17ème siècle. Sa date de décès est inconnue mais il est sans doute décédé avant 1716 car sa veuve est présente sur la liste des corvéables de la prévôté d’Offendorf en 1716. Parmi les nombreux impôts à payer sous l’ancien régime, on trouve la dîme mais aussi les journées de travail dues à l’autorité locale, le comte (jusqu’à 12 jours en 1701).

En 1719 un énorme incendie détruit 30 bâtiments d’Offendorf.

 

‘s Kelvers

Georges Jacob et Marie Vix eurent 9 enfants. Leur fils Jean Jacob (1697-1777) se marie avec Anne-Marie Schnoering en 1726. Jean sera agriculteur et batelier. Leur fils Pierre Jacob (env. 1713-an V) sera tonnelier, métier qui sera exercé de père en fils durant 4 générations. La date de naissance de Pierre est inconnue car le registre des baptêmes de 1711 à 1728 a disparu. Il est décédé le 17 thermidor an V de la République (4 août 1797). Pierre Jacob se marie en première noce avec Barbara Kientz en 1738, en seconde noce avec Anne Catherine Linsler en 1751, en troisième noce avec Madeleine Schnoering en 1759.

Jean et Pierre occupent la fonction d’échevin à Offendorf. Sous l’ancien régime en Alsace, les Gerichtschöffe (échevins) forment le Gericht (un conseil) autour du Schultheis (prévôt) dans les villages catholiques ou du Stabhalter dans les villages protestants. Ce conseil est une instance de gestion et judiciaire.

Pierre Jacob aura 11 enfants dont 8 meurent en bas âge. Son fils Pierre-Antoine Jacob (1763-1840) exerce les métiers de tonnelier, cuvelier ou baquetier, comme on peut le lire dans les actes d’état civil. Il fabrique donc des tonneaux, des baquets ou cuves (récipients en bois assemblés comme un demi-tonneau), Kevel en alsacien. D’où le Hoftnàme ‘s Kevlers ou ‘s Kelvers.

 

Baquet ou cuve en bois. En alsacien : Kevel.

Les noyades

Jean Jacob né en 1697 meurt noyé en 1777 et son frère Michel Jacob, né en 1703 et marié avec Anne Hild en 1733, meurt en 1764 noyé dans le Rhin. On compte beaucoup de décès par noyade à Offendorf. Les activités exercées étaient risquées : pêche, batellerie, travaux sur les digues. Les barques de gravier, de pierres, ou d’herbes chargées sur les îles du Rhin, se retournaient facilement dans les eaux parfois tumultueuses du fleuve non encore canalisé.

Plus tard en 1849 meurt Marie-Anne Jacob âgée de 26 ans, fille de François-Antoine Jacob et Marie Elisabeth Zinck. « Noyée dans le Rhin au canton dit Fahrkopf, banlieue d’Offendorf, en tombant accidentellement d’une nacelle que son père a conduite sur le fleuve, et a disparu dans les flots sans avoir pu être secourue ». Son corps n’a pas été retrouvé.

 

 

La Révolution et la première moitié du 19ème siècle

 

La Grande Fuite

Pierre-Antoine Jacob (1763-1840) se marie en première noce avec Elisabeth Martz en 1788, puis en seconde noce avec Anne-Marie Hans en 1798. Treize enfants naîtront dont 6 du premier lit et 7 du second.

En 1793, Offendorf était occupée par des troupes autrichiennes. Début décembre eut lieu une bataille sanglante entre Offendorf et Gambsheim. Les troupes françaises victorieuses repoussèrent les autrichiens qui battirent en retraite. Beaucoup d’habitants d’Offendorf et de Herrlisheim fuirent avec les autrichiens, soit par peur des révolutionnaires et de la guillotine, soit forcés d’accompagner les troupes dans leur retraite. Certains se réfugièrent une fois de plus sur des îles du Rhin (Emigrantenköpfel) ou dans les villages outre Rhin. Les biens de ces émigrés furent confisqués et certains mettront plusieurs années avant d’être autorisés à rentrer chez eux.

 

Extrait de la carte de Cassini (18ème siècle) : on voit des îles dans le très large lit du Rhin. Source gallica.fr

 

Extrait de la carte d’Etat Major (19ème siècle). Source geoportail.gouv.fr

 

Uebersichtsplan der Gemarkung Offendorf Kreis Hagenau, 1890 (extrait). Source gallica.bnf.fr On remarque le lieu Emigranten Köpfel à droite près du Rhin (au-dessus du mot Blatt 11). Le fleuve est canalisé.

 

C’est ainsi que l’on trouve sur la liste des émigrés d’Offendorf, Pierre-Antoine Jacob, Elisabeth Martz et Anne-Marie Hans. Les enfants d’Elisabeth, Pierre-Antoine (1794), et Catherine (1796), sont baptisés à Unzhurst, village situé côté allemand. Elisabeth décède en l’an V (1797) à Offendorf. Le second mariage avec Anne-Marie Hans a lieu à Unzhurst en 1798. Louis (1799), enfant de Anne-Marie, est encore baptisé à Unzhurst. Ignace naît en janvier 1801 à Offendorf. Ils sont donc partis en 1793, revenus vers 1797, repartis vers 1798, enfin rentrés en 1800. Ces déplacements entre Offendorf et Unzhurst sont confirmés dans le document suivant.

Sur le site internet des Archives Nationales, nous trouvons des dossiers nominatifs de demandes de radiation et de main-levée de séquestre concernant des émigrés de la Révolution. Pierre-Antoine Jacob, « qui se vit obligé de suivre l’ennemi lors de sa retraite », demande en 1800 « à être rayé de la liste des émigrés sur laquelle il a été injustement porté, et que le séquestre mis sur ses biens soit levé. » Pour cela, il demande un acte de notoriété devant le juge de paix de Bischwiller le 15 fructidor an VIII (2 sept. 1800). Huit citoyens d’Offendorf déclarent sous serment : « Il a quitté la patrie avec sa femme et ses enfants en bas âge fin 1793 fuyant le théatre de la guerre ». Suite à la loi du 22 nivôse an III, « ils sont rentrés au printemps de l’an V. Jugé par le tribunal criminel de ce département, ils ont été mis provisoirement en liberté et en surveillance. Après la loi du 19 fructidor an V, ils ont été déportés. Ils sont rentrés au pays depuis environ un mois. Leur conduite a été tranquille et paisible ».

 

Extrait de l’acte de notoriété établi par le juge de paix du canton de Bischwiller le 15 fructidor an VIII.

 

Le 7ème enfant de Pierre-Antoine Jacob s’appelait Louis Jacob (an VIII ou 1799-1872), tonnelier, qui se marie en 1829 avec Marie-Anne Schnoering (anX-1881). Ils auront 8 enfants.

 

La Grande Armée

Avec la création du service militaire obligatoire en 1798, les hommes âgés de 20 ans étaient recensés pour effectuer leur service qui durait 5 ans. Ils partaient rejoindre un régiment de la Grande Armée de Napoléon qui mena des guerres dans toute l’Europe. André Jacob (1791-1871), fils de Thomas Jacob et Catherine Stein, fut enrôlé comme voltigeur au 152ème Régiment d’Infanterie de Ligne entre 1811 et 1815. Il fera les campagnes de Hollande et de Prusse. En 1858 il est décoré de la médaille de Sainte-Hélène, créée par Napoléon III, et qui récompense les 405000 soldats encore vivants en 1857, qui ont combattu aux côtés de Napoléon 1er pendant les guerres de 1792-1815.

 

La guerre de Crimée

Entre 1853 et 1856 un conflit opposa l’Empire russe à une coalition formée de l’Empire ottoman, de l’Empire français, du Royaume-Uni et du royaume de Sardaigne. Plusieurs jeunes gens d’Offendorf y laissèrent leur vie, comme Xavier Jacob né en 1832, fils de Xavier Jacob et Régine Martin. Artilleur à la 13ème Batterie du 4ème Régiment d’Artillerie, matricule 2870, il est décédé à l’hôpital militaire de Varna (ville portuaire située en Bulgarie sur la mer Noire) le 21 septembre 1854, par suite de dysenterie.

 

Emigration en Algérie

Pour fuir la misère, de nombreux alsaciens quittèrent leur terre natale pour essayer de réaliser le rêve américain en Algérie. Les conditions de vie en Alsace étaient devenues difficiles en raison de la forte augmentation de la densité de la population, du morcellement des terres agricoles par les héritages successifs, des calamités naturelles comme les crues du Rhin qui détruisaient les récoltes. L’état français proposait des aides à l’émigration et à l’installation en Algérie car il voulait peupler sa colonie. De nombreuses familles de Herrlisheim et d’Offendorf partirent donc en Algérie.

C’est ainsi que François-Antoine Jacob (1790-1853) partit en Algérie en juin 1853 avec sa femme Marie-Elisabeth Zinck (1796-1870), et 5 de leurs enfants. Le père de famille décède à Oran dès décembre 1853, leur fils Valentin meurt en septembre 1853 à Oran âgé de 15 ans, leur fils Jean meurt en 1855 à Boutlelis âgé de 26 ans. Ils sont peut-être décédés lors de la grande pandémie de choléra. Deux filles se marièrent en Algérie. Leur fille Marie-Anne se noie dans le Rhin en 1849 (voir le paragraphe ci-dessus sur les noyades). Leur fils Félix Jacob (1825-1848) meurt par suite de fièvre typhoïde à l’hôpital de Beauvais lors de son service militaire. Il servait au 2ème Régiment de Dragons, 5ème escadron, matricule 1841.

 

La deuxième moitié du 19ème siècle et le début du 20ème

 

Parmi les enfants de Louis Jacob (an VIII-1872) et Marie-Anne Schnoering, nous trouvons Félix Jacob né en 1840 et qui décède en Algérie en 1865 lors de son service militaire, qui dure 7 ans à cette époque. Artificier au 2ème Régiment d’Artillerie, 2ème Batterie, matricule 2131, est décédé le 23 octobre 1865 à l’hôpital militaire du Dey à Alger par suite du choléra.

Louis Jacob (an VIII-1872) a également un fils nommé Xavier Jacob (1838-1925), tonnelier, qui se marie en 1871 avec Thérèse Nuss (1849-1919), mes ar-ar-grands-parents. Xavier sera élu membre du conseil municipal d’Offendorf en 1908. Ils auront 9 enfants dont 4 meurent en bas âges.

 

Les Optants

Le Traité de Francfort du 10 mai 1871 donne aux Alsaciens-Lorrains jusqu’au 1er octobre 1872 pour se prononcer (opter) en faveur de la citoyenneté française et quitter le pays; passé ce délai, ils seront considérés comme des sujets allemands. Christine Jacob née en 1833, également fille de Louis Jacob optera pour la nationalité française le 7 septembre 1872 à Chagny (Saône-et-Loire) par suite de son mariage à Offendorf en 1855 avec Félix Hild né en 1825. Félix Hild était préposé des douanes en 1855 puis il sera gendarme en Saône-et-Loire et domicilié au Creusot. Il opte le 26 mai 1872 à Bourbonne-les-Bains (Haute-Marne). Le métier exercé et le domicile en vieille France expliquent pourquoi cette famille a opté.

 

De Kelvers Wisser

Le deuxième fils de Xavier Jacob et Thérèse Nuss s’appelait Emile Jacob (1875-1963), mon ar-grand-père. Il était blond et était surnommé Kelvers Wisser. Il se maria en 1905 avec Pauline Steyer (1881-1938). Le couple aura 4 enfants dont Roman Jacob mon grand-père né en 1913 et qui décèdera accidentellement en 1964 à l’âge de 51ans.

Emile Jacob fut mobilisé dans l’armée prussienne pendant la première guerre mondiale. Il fera les campagnes de Russie, France et Roumanie (voir l’article Jacob Emile (1875-1963) Soldat). Il était menuisier de métier et il tiendra aussi une épicerie avec son épouse.

 

La menuiserie et l’épicerie dans la maison d’Emile Jacob, vers 1906.

 

La famille Emile Jacob devant la maison vers 1923.

 

Sources :

Site des Archives Départementales du Bas-Rhin : état civil et registres paroissiaux.

Archives Départementales du Bas-Rhin : registres Wündisch – Liste des émigrés du Bas-Rhin – Les médaillés de Ste-Hélène du canton de Bischwiller cote RP757 et RP1031 – Crimes et délits classés par commune (1828-1870) cote 3M895.

Site des Archives Nationales (SIV) : Émigrés de la Révolution française, cote F/7/5519/B dossier 14007.

Archives Départementales du Bas-Rhin : Archives du Comté de Hanau-Lichtenberg : Liste des jeunes gens aptes à porter les armes dans le bailliage d’Offendorf en 1662 cote E2297 – Liste des corvéables du bailliage d’Offendorf en 1716 cote 50J215 – Transactions et titres de propriétés cote E2269.

Geschichte der Gemeinde Offendorf, August Kocher, 1910.

Die Aemter Offendorf und Bischweiler, August Kocher, 1907.

Site Ancestry : les Optants.

Site FamilySearch : index des registres paroissiaux d’Unzhurst.

Site Géoportail.

Site Gallica.

Site Anom (Archives Nationales d’Outre-Mer).

Site des Archives de la ville de Strasbourg : Les Alsaciens en Algérie entre 1830 et 1870, par Alexis Keller.

Site Persée : Fischer Fabienne. Les Alsaciens et les Lorrains en Algérie avant 1871. In: Revue française d’histoire d’outre-mer, tome 84, n°317, 4e trimestre 1997. pp. 57-70.

Site Maisons-de-Strasbourg.fr.nf de Jean-Michel Wendling.

 

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